Après s'être fait laminer 5-0 dimanche dernier, c'est avec un toute autre état d'esprit que les rougets s'apprêtaient à affronter le club d'Azzurri. Lors du premier tour, les rougets s'étaient inclinés 4-1, après avoir vu leur latéral droit se faire expulser en deuxième mi-temps. Ce dimanche, l'équipe de Robin & Co voulait inverser la tendance, et espérait obtenir un bon résultat. Lors des vingt premières minutes, les locaux étaient bien présents, même s'ils se sont vite retrouvés menés au score suite à une faute de main de leur gardien sur un ballon anodin. Genève-Ville ne se démontait pas, et Hofi profitait d'un coup franc botté par Fréjus, pour du bout de son orteil permettre au siens de revenir au score. Genève-Ville prenait même le dessus sur son adversaire, et voyait Hofi et Junior, manquer de peu le cadre.

Un arbitrage des moins heureux

allait alors faire trembler (détruire) les fondations d'un Genève-Ville déjà pas des plus solides ! Premièrement sur le deuxième but d'Azzurri, qui s'il est vrai a bien joué le coup, était précédé d'une grossière faute sur Le Beauf, littéralement poussé par derrière alors qu'il réceptionnait un ballon. Puis quelques minutes plus tard, c'est un retour d'hors jeu non sifflé, qui permettait aux visiteurs de tripler la mise. Ces erreurs ont eu pour effet de retirer le peu de confiance qu'avaient les joueurs du Genève-Ville.

Pourtant en deuxième mi-temps

les rougets y croient encore, et ils reviendront assez vite au score, suite à une faute dans la surface sur Hofi, que l'arbitre décide de transformer en coup franc, en revenant sur une faute précédente. Müller ne se fait pas prier, et transperce mur et gardien pour revenir à 3-2. Il restait encore 25 minutes à jouer, et Genève-Ville se voyait déjà revenir au score. Ce qui aurait très bien pu arriver, si le centre tir du Beauf, suite à une passe millimétrée de Did entré en cours de jeu, ne se contentait pas de lécher la transversale. Ou bien si le lobe de Bib, presque parfaitement exécuté, piquait vers le but cinquante centimètres plus tôt. Au lieu de cette égalisation, vient le quatrième but d'Azzurri sur un joli contre. S'enchainera la blessure du Beauf, et le moral qui n'y est plus. Au final, une lourde défaite 6-2, une de plus, avec pourtant cette fois-ci, les armes en main.