Le journal de l'US Genève-Ville a été crée voilà plus de six ans. Et nous avons toujours essayé d'être le plus impartial. Il en va de même pour l'article qui suit, même si pour y arriver, faut l'avouer j'ai du réfléchir plusieurs fois à la tournure des phrases...

Deux équipes, 22 joueurs sur le terrain et un sifflet. C'est la norme de chaque rencontre. Et tant il est vrai que manier le sifflet n'est pas chose aisée, d'autant plus dans les ligues inférieures, on ne s'attend pas forcément à ce que le sifflet devienne l'acteur principal d'une rencontre éclipsant pour ainsi dire les deux équipes. Cette parenthèse terminée, venons-en à la rencontre proprement dite. D'un côté, les visiteurs, le FC Coheran 2 qui pourchasse les premières places. De l'autre l'US Genève-Ville 2 qui après son nul de dimanche dernier espère bien obtenir un bon résultat, soit une victoire, pour cette rencontre qui marque la fin du premier tour. Les rougets ont fait une bonne entrée en matière. Bien en place et effectuant enfin ce qui se travail à l’entraînement depuis plusieurs semaines, ils ne laissaient pas beaucoup de place à un FC Cohéran bien trop tendre. C'est tout naturellement que les rougets prenaient l'avantage. José Torres s'infiltrait dans les seize mètres et trouvait Stéphane Polet en retrait qui du gauche ne laissait aucune chance à son adversaire. Ce premier but, logique, aurait du être suivi par d'autres buts qui auraient permis à l'US Genève-Ville de prendre le large. Mais le dernier geste encore trop fébrile les en empêchait. On passera sur le pénalty non accordé à Marc Fluckiger qui lui valait un carton jaune et les quatre hors-jeu. Un dicton portugais dis "quem não marca, arrisca-se a sofrer", entendez par là, si tu ne marques pas, tu risques d'encaisser. C'est ce qui se produisait. Sur l'une des rares actions obtenues les jaunes de Cohéran égalisaient. Peu après les rougets se retrouvaient réduits à dix. Antoine Panchaud était victime d'un tacle bien appuyé que l'arbitre sanctionnait d'une faute en faveur des rougets tout en expulsant le joueur rouget estimant que celui-ci exprimait sa douleur de manière trop excessive. Incrédules, les 22 joueurs, pardon, 21, reprenaient le cours du jeu après que celui-ci ai été arrêté pendant cinq bonnes minutes.

Excédés, les rougets trouvaient la force de se battre contre les éléments. Évidemment, réduits à dix il leur fallait un moment d'adaptation. C'est pendant ce laps de temps que Cohéran en profitait pour prendre l'avantage. Sans rien lâcher, les rougets allaient de l'avant et dominaient même leur adversaire en se créant des occasions. A la 70' minute de jeu les rougets croyaient avoir égalisé. Daniel Iglesias et Marco Torres jouait un corner court. Marco Torres centrait et Valter Jeronimo jaillissait pour propulser de la tête le ballon en pleine lucarne. Un but que le sifflet annulait pour des raisons que lui seule connait. A défaut de victoire les rougets allaient tout de même obtenir le nul. Un coup franc était accordé aux rougets, et Daniel Iglesias d'une frappe limpide trompait un gardien jusque là irréprochable.